Le pagne officiel de la Convention SAWA est enfin disponible ! Réservez le vôtre maintenant !
Invités d’Honneur – Convention Sawa Amérique du Nord 2025
Nous avons l'honneur d'accueillir d’éminentes figures traditionnelles et culturelles ayant confirmé leur présence à la Convention Sawa Amérique du Nord 2025 à Montréal. Cette section est dédiée à la présentation de leur héritage remarquable et de leur message adressé à la diaspora Sawa. D'autres invités confirmés seront ajoutés prochainement.

Sa Majesté Jean-Yves Dieudonné Gaston Eboumbou Douala Manga
Chefferie Supérieure du Canton Bell – Histoire et Héritage
La Chefferie Supérieure du Canton Bell représente l'une des grandes institutions traditionnelles du Cameroun, implantée dans l’arrondissement de Douala Ier, avec le quartier Bali comme centre administratif. Elle fut établie en 1792 par le Prince Bélè ba Doo, à la suite du décès de son père, Doo la Makongo – plus connu sous le nom de King Joss – dernier monarque ayant exercé son autorité sur l’ensemble des Douala, depuis la capitale historique de Bonanjo, entre 1756 et 1792.
Localisation
Située dans la région du Littoral, département du Wouri, la Chefferie Supérieure du Canton Bell relève administrativement de l’arrondissement de Douala Ier. Elle est classée comme chefferie traditionnelle de premier degré, selon l’Arrêté n°019/CAB/PM du 7 février 1981 relatif à la structuration des chefferies traditionnelles au Cameroun.
Origines et évolution
À l'origine, le peuple Douala n'était uni que sous l’autorité d’un seul roi, Doo la Makongo. Avec le temps et les évolutions historiques, cette royauté s’est fragmentée en six grandes chefferies, dont celle du Canton Bell, devenue aujourd’hui l’un des piliers du patrimoine culturel et traditionnel des Douala.
Lignée royale
Depuis sa fondation en 1792, la direction de la chefferie s’est transmise de génération en génération. Depuis 2012, Sa Majesté Jean-Yves Dieudonné Gaston Eboumbou Douala Manga assure la continuité de cet héritage, succédant à son père, le Prince René Douala Manga Bell.

La Chefferie Supérieure de Buea – Héritage et Autorité
La Chefferie Supérieure de Buea représente la plus haute institution traditionnelle du peuple Bakweri, solidement enracinée au pied du Mont Cameroun. Elle joue un rôle central dans la préservation des valeurs culturelles, des coutumes et de l'organisation sociale de cette communauté.
Localisation
Située dans le département du Fako, dans la région du Sud-Ouest du Cameroun, la ville de Buea est connue pour son riche passé historique et son patrimoine culturel. La chefferie supérieure y tient place comme siège spirituel et ancestral de l’autorité bakweri.
Origines et évolution
Les Bakweris, peuple autochtone du Mont Cameroun, ont su préserver leur identité à travers les générations grâce à une gouvernance traditionnelle structurée. La Chefferie Supérieure de Buea incarne cette mémoire vivante, en tant que gardienne des valeurs ancestrales et symbole de continuité à l’ère moderne.
Lignée royale
Sa Majesté Dr. Robert Esuka Mbella Endeley est le fils du regretté Prince Hon. Dr. Emmanuel Mbella Lifafa Endeley, lui-même fils aîné de Sa Majesté le Chef Endeley II. Il hérite ainsi d’une lignée royale prestigieuse ayant marqué l’histoire du peuple Bakweri.
En tant que Chef Supérieur, Sa Majesté incarne un leadership équilibré entre tradition et modernité. Il se distingue par sa vision stratégique, son engagement communautaire et son profond respect pour l’héritage spirituel de ses ancêtres.
Sa Majesté Dr. Esuka Mbella Endeley
Autorité Suprême des Bakweris de Buéa

Ka’nahsohon Kevin Deer
Chef spirituel mohawk – Président, Productions Feux Sacrés
She:kon, Kwe Kwe Sewakwe:kon (Salutations à toutes et à tous),
Au nom des Productions "Feux Sacrés" et en tant qu’Aîné spirituel mohawk du Clan "d’Argile Ambulante", c’est pour moi un grand honneur de souhaiter la bienvenue à la distinguée délégation du Cameroun sur les terres ancestrales et non cédées du peuple Kanien’kehá:ka, ici à Tiohtia:ke, aujourd’hui connu sous le nom de Montréal.
Alors que vous marchez sur nos terres, connues sous le nom d’Anowara:ke, l’Île de la Tortue, puissiez-vous ressentir l’esprit de paix, d’amitié et de respect mutuel que nos traités et enseignements traditionnels incarnent, affirmant notre relation tout au long de notre voyage commun sur la rivière de la vie — un voyage qui perdurera tant que le soleil brillera, que l’herbe poussera et que l’eau coulera. Nous sommes profondément reconnaissants d’avoir l’occasion de partager ce moment avec vous — d’apprendre les uns des autres, de célébrer la beauté de nos cultures diverses et de trouver un terrain commun à travers les récits, les chants et les expressions créatives de nos peuples.
Pendant votre séjour ici, je vous invite chaleureusement à découvrir la richesse de l’art et de la culture autochtone que les Productions Feux Sacrés soutiennent et mettent en valeur. Que cette visite renforce les liens entre nos communautés et inspire de nouveaux chemins de solidarité, de compréhension et d’unité, à travers la culture et l’esprit.
Niá:wen – Merci,
Ka’nahsohon Kevin Deer
Chef spirituel mohawk, Clan d’Argile Ambulante
Président, Productions Feux SacrésMessage of Welcome from Indigenous Knowledge Holder and Spiritual Leader Ka'nahsohon Kevin Deer
Mohawk, Walking Clay Clan President of Sacred Fire Productions

Sa Majesté Érick Jamil Songuè
Chef Supérieur du Canton Bakoko-Wouri
Localisation
Le Canton Bakoko-Wouri est situé dans la région du Littoral, département du Wouri, au cœur de la ville de Douala. Il est reconnu comme chefferie traditionnelle de premier degré par l’État camerounais.
Origines et évolution
La chefferie Bakoko-Wouri est l’une des grandes autorités traditionnelles représentant le peuple Bakoko au sein du Ngondo. Elle joue un rôle central dans la transmission des valeurs culturelles tout en contribuant activement aux projets d’aménagement urbain à Douala.
Lignée royale
Sa Majesté Érick Jamil Songuè succède à son père, le roi Salomon Madiba Songuè, en 2023. Diplômé du Royaume-Uni et fort d’une carrière dans le secteur hospitalier, il incarne une nouvelle génération de chefs traditionnels alliant modernité et continuité culturelle.

Jacques Eyoum Madiba
Intervenant Principal – Historien culturel, peintre et défenseur du patrimoine Sawa
Peintre renommé, historien et généalogiste de la culture Sawa, Jacques Eyoum Madiba incarne la résilience et la transmission. D’un parcours marqué par la lutte contre la maladie infantile à la reconnaissance artistique, il est aujourd’hui une figure majeure de la préservation de l’identité Douala.
Né le 3 mai 1949 à Bonamouti-Akwa, Douala, dans une famille d’artistes Sawa, Jacques Eyoum Madiba est atteint de poliomyélite à l’âge d’un an, avant de remarcher à 4 ans. À 14 ans, il entre dans l’atelier de son grand-oncle Philippe Madiba, figure emblématique de la peinture camerounaise.
Son art se distingue par un usage novateur de supports variés (toile, écorce, bois, peaux) et de médiums naturels (huile, encre, pigments…), explorant des courants comme le cubisme, le surréalisme et le néo-impressionnisme. Parallèlement à une carrière de fonctionnaire dans les domaines économique et touristique, il reçoit en 1988 une distinction artistique à Yaoundé et devient Délégué du Tourisme à Kribi en 1995.
Depuis sa retraite en 2005, il se consacre pleinement à l’art et à la recherche historique. Généalogiste reconnu, conteur de la langue duala, il œuvre sans relâche à la valorisation du patrimoine culturel Sawa et à la transmission de la mémoire collective.